Etudiant, Angers
Quand tu étais petit, tu rêvais de devenir… un infographiste 3D ? Ou c’était plutôt astronaute, super-héros ou chef cuisinier ?
"J'ai toujours été passionné par les jeux vidéo et le dessin. Depuis mon enfance, j’ai combiné ces deux passions, mais à l'époque, je ne me suis pas intéressé à la 3D, pensant que c'était trop complexe. Ce n'est que plus tard, au collège, que j'ai eu l'occasion de modéliser des monstres pour un mod de Minecraft que je réalisais avec des amis. J'ai tellement adoré ce processus que j'ai continué à créer pour mes projets personnels. Cela fait maintenant 2 à 3 ans que je me passionne pour l'infographie 3D et les métiers qui y sont liés. Grâce à Studio M, j’ai l’opportunité d’améliorer mes compétences avec l’aide de professeurs qui nous accompagnent pour nous mener vers notre futur métier."
Qu’est-ce qui t’a fait dire "Studio M, c’est là que je veux être !" au lieu de partir à l’aventure dans d’autres écoles ?
"La localisation de l’école a été un critère important pour moi : Angers est une ville dynamique qui attire les jeunes et qui est en constante évolution. J’avais déjà des amis dans d’autres formations à Studio M, et lorsqu’ils m’ont parlé de cette école, j’ai su immédiatement que c’était l’endroit où je devais être. Quand j'ai appris qu'une formation en infographie 3D allait commencer, la décision a été rapide."
Maintenant que tu connais tous les secrets de la 3D, dis-nous, c’est plus de la magie ou de la science ?
"C’est un peu des deux ! Bien sûr, la 3D, c’est avant tout du travail et de la technique, tout comme la photographie ou le dessin. Il y a des règles à respecter pour obtenir des résultats satisfaisants. Mais en même temps, il y a une part de magie, car l’inventivité n'a pas de limites. À chaque fois que je crée quelque chose à partir d'une simple idée ou d'une image, je suis toujours émerveillé par le résultat, qui semble parfois presque irréel."
Dans le monde de la 3D, quel est le truc le plus cool que tu aies appris à faire ?
"C'est une question difficile, car il y a tellement de choses intéressantes. Mais ce que je préfère, c’est la modélisation et le rigging. Créer des objets et personnages que je peux ensuite animer pour leur donner vie, c’est vraiment fascinant. J’adore créer des créatures fantastiques et voir mes idées se concrétiser en animations. Et la beauté de la 3D, c’est qu’il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, les technologies évoluent constamment, et nous suivons cette progression. Sur tes projets futurs et ta vision"
Dans 5 ans, tu te vois en train de créer des monstres pour Hollywood ou plutôt un architecte digital qui réinvente des villes ?
"Dans cinq ans, je me vois plutôt en train de créer une multitude de créatures et de monstres pour des jeux vidéo, en laissant libre cours à mon imagination pour leur donner vie en 3D. Je me vois vraiment m’épanouir dans cet univers."
Si tu pouvais travailler avec n’importe quel studio (disons, Disney ou Rockstar Games), tu choisirais lequel, et pourquoi ?
"Si j'avais le choix, je choisirais sans hésiter Capcom. Je suis un énorme fan de la licence “Resident Evil” et avoir la chance de participer à la création d’un futur jeu de cette série serait un rêve. L'univers de ce jeu est incroyablement riche, et l’attention portée aux détails est quelque chose que j’admire particulièrement chez eux. En parallèle, même si Endnight Games est un studio plus petit, je serais également très heureux de travailler avec eux. Leur approche centrée sur la qualité de l'expérience du joueur me parle beaucoup, et l'univers de leurs jeux correspond parfaitement à mes créations, notamment en ce qui concerne le bestiaire."
T’as déjà eu un moment où tu t’es dit "Waouh, c’est ça ma voie !" ? Raconte-nous !
"J'ai vécu plusieurs moments où je me suis dit "c'est ça ma voie", mais le plus marquant pour moi a été lorsque j'ai travaillé sur un petit jeu vidéo avec des amis. C'était un FPS qu’on n’a jamais terminé, mais c’était la première fois que j’utilisais mes compétences en modélisation pour un projet concret. J’avais créé un planning, fixé des objectifs, et j’ai adoré relever ce défi. Bien que ce projet n’ait pas abouti, j’étais fier de ce que j’avais accompli et cela m’a confirmé que je voulais en faire mon métier."